Un concours de beauté féminin demande le rejet d’une plainte en droits de la personne déposée par un activiste transgenre

Jessica Yaniv (aussi connue sous le nom de Jessica Simpson) – Photo courtoisie de la CBC
Jessica Yaniv (aussi connue sous le nom de Jessica Simpson) – Photo courtoisie de la CBC

Un concours de beauté féminin demande le rejet d’une plainte en droits de la personne déposée par un activiste transgenre

Jessica Yaniv (aussi connue sous le nom de Jessica Simpson) – Photo courtoisie de la CBC
Jessica Yaniv (aussi connue sous le nom de Jessica Simpson) – Photo courtoisie de la CBC

TORONTO, ON – Le Centre juridique pour les libertés constitutionnelles (CJLC)  annonce que Canada Galaxy Pageants (CGP), un concours de beauté basé à Mississauga, en Ontario, fait toujours face à une plainte en droits de la personne déposée en 2019 par Jessica Yaniv (également connue sous le nom de Jessica Simpson). Malgré de nombreux retards, des échéances manquées et des documents incomplets de la part de Simpson, le Tribunal des droits de la personne de l’Ontario a permis à la cause de se poursuivre, imposant ainsi des années d’incertitude, de stress et de préjudice réputationnel aux organisateurs du concours. 

Le 8 juillet 2025, les avocats fournis par le CJLC ont écrit au Tribunal pour demander le rejet pur et simple de la plainte. 

Le litige a débuté en 2019, lorsque Simpson (s’identifiant alors sous le nom de Jessica Yaniv) a été questionné au sujet de ses organes génitaux avant de participer à un concours CGP. Simpson a refusé de répondre et a déposé une plainte auprès du Tribunal, réclamant 10 000 $ en dommages pour « atteinte à la dignité et aux sentiments », ainsi qu’un jugement obligeant le concours à accepter les hommes biologiques au même titre que les femmes et les jeunes filles biologiques. 

Les concours CGP sont des événements privés réunissant des concurrentes dès l’âge de six ans, et nécessitent que les participantes se changent ensemble en coulisses. 

Le concours accepte les femmes transgenres ayant complété leur transition, mais a exprimé des préoccupations sérieuses quant à la sécurité et à la vie privée si des personnes possédant encore des organes génitaux masculins avaient accès à ces espaces réservés aux femmes. 

Aucun précédent juridique au Canada n’a encore tranché sur la question de savoir si la sécurité émotionnelle, mentale et physique des enfants devrait primer sur le désir d’un trans d’accéder à un vestiaire féminin. 

En janvier 2025, le Tribunal a demandé aux deux parties de soumettre leurs documents pour l’audience. Alors que le concours s’est conformé à la demande en déposant neuf déclarations de témoins, dont plusieurs de parents inquiets, Simpson a à plusieurs reprises manqué les délais et fourni des documents jugés inadéquats. Malgré cela, Simpson a obtenu plusieurs prolongations, mais n’a toujours pas remis de résumé d’argumentation ni de liste de témoins, à l’exception de sa propre mère. 

Le Tribunal n’a pas encore indiqué s’il tiendra une audience ou s’il mettra fin à la procédure. 

La constitutionnaliste Allison Pejovic a déclaré : « Ce concours de beauté a déjà mis en place des accommodements raisonnables pour les femmes trans ayant complété leur transition et ne possédant plus d’organes génitaux masculins. » 

« Il est impératif que les femmes et les filles biologiques aient accès à des espaces sûrs, exclusivement féminins, sans craindre d’y voir des organes génitaux masculins ou d’être observées par des individus qui en possèdent encore », a poursuivi Me Pejovic. « Les petites filles ne devraient jamais être exposées à des organes génitaux masculins. Point final. » 

Canada Galaxy Pageants continue de remercier le CJLC pour le soutien juridique reçu dans cette affaire. 

Le Tribunal devrait annoncer dans les prochaines semaines s’il rejette la plainte ou s’il accorde encore plus de latitude à Simpson.

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