Montréal : Le Centre juridique pour les libertés constitutionnelles a déposé un mémoire à l’Assemblée nationale du Québec en appui au projet de loi 32, qui énonce que « le droit à la liberté académique universitaire est le droit de toute personne d’exercer librement et sans contrainte doctrinale, idéologique ou morale, telle la censure institutionnelle, une activité par laquelle il contribue à l’accomplissement de la mission d’un établissement d’enseignement ».
Les auteurs du mémoire, Lindsay Shepherd, chargée de recherche sur la liberté d’expression sur les campus au CJLC et Samuel Bachand, premier avocat du CJLC pour le Québec, ont déclaré que le projet de loi 32 « contribuerait à rétablir la hiérarchie des droits et des valeurs dans les universités de la province, avec la liberté académique et la liberté d’expression au sommet, bien au-dessus de l’activisme ».
« Le gouvernement du Québec fait un pas important vers le rétablissement d’une culture de liberté académique et de liberté d’expression sur les campus », a souligné Mme Shepherd. « Il faut rappeler aux étudiants, au personnel et aux professeurs qui ont adopté des attitudes favorables à la censure que les universités sont des lieux de débat et de discussion ouverts – ce ne sont pas des centres de formation destinés à faire avancer un programme idéologique particulier.
Le projet de loi 32 passera bientôt en commission pour la deuxième lecture. Le Centre juridique pour les libertés constitutionnelle suivra de près l’évolution de la situation et fournira des mises à jour dès qu’elles seront disponibles.