CALGARY, AB : Aujourd’hui, le Centre de justice pour les libertés constitutionnelles (CJLC) a publié la déclaration suivante concernant l’accusation portée contre John Carpay par la police de Winnipeg :
Au plus fort des restrictions et des fermetures de Covid, il a été rapporté que des responsables gouvernementaux manitobains enfreignaient les régles sanitaires. Comme nous l’avions déjà signalé à l’époque, John Carpay a pris la décision unilatérale d’engager un détective privé pour vérifier la crédibilité de ces allégations en juin 2021.
La déclaration du CJLC sur ces événements en juin 2022 indiquait :
« La décision de M. Carpay de surveiller les fonctionnaires du gouvernement du Manitoba fait suite à un certain nombre de cas très médiatisés où ceux qui ont imposé et appliqué les restrictions sanitaires ont eux-mêmes violé leurs propres règles, faisant la fête sur les toits, ignorant les règles relatives aux masques et à la distanciation sociale, et s’envolant vers des lieux de vacances exotiques, dans des pays sans restrictions sanitaires. Ce non-respect flagrant des normes a eu lieu alors que les Canadiens étaient confrontés à des limitations sans précédent de leurs libertés de voyager, de se réunir, de s’associer avec d’autres et de pratiquer leur culte, toutes garanties par la Charte ».
Carpay a assumé sans réserve l’entière responsabilité de ses actes et s’est excusé auprès du juge en chef Joyal lors d’une audience publique le 12 juillet 2021.
Le vendredi 30 décembre 2022, le CJLC a été informé de l’existence d’un mandat d’arrêt à l’encontre de John Carpay. Ce mandat a apparemment été délivré en rapport avec les événements survenus en 2021 et fait état d’obstruction à la justice. Lorsqu’il a été informé de l’existence de ce mandat, M. Carpay s’est immédiatement rendu aux services de police de Calgary.
Cette accusation est inattendue et sans explication. Les événements en question ont eu lieu il y a plus de 17 mois, et la police n’a pas contacté M. Carpay ni le CJLC. M. Carpay a coopéré à l’enquête menée par la Law Society of Manitoba sur cette affaire. Au moment des faits, le conseil d’administration du CJLC a également pris des mesures appropriées pour renforcer la gouvernance et la surveillance de l’organisation pendant que M. Carpay prenait un congé de sept semaines.
Le CJLC est profondément déçu par la décision de la police de Winnipeg de porter une accusation criminelle pour des événements qui se sont déroulés il y a plus de 18 mois et qui font déjà l’objet d’un traitement approprié. Il est doublement décevant qu’il ait été décidé que ces actions devaient avoir lieu pendant la période des fêtes, alors que M. Carpay passe du temps avec sa famille. Curieusement, la seule condition de remise en liberté sous caution de M. Carpay stipule qu’il ne peut pas contacter le juge en chef Joyal, une personne avec laquelle M. Carpay n’a eu aucune communication, à l’exception des excuses qu’il a présentées en 2021.
Malgré ces procédures, le travail du CJLC continuera de plus belle. Il consiste à défendre les libertés constitutionnelles des citoyens en fournissant une représentation juridique gratuite aux Canadiens. La mission CJLC est axée sur la défense d’une société libre au Canada, y compris les libertés de conscience, de religion, d’expression, d’association et de réunion pacifique des Canadiens, ainsi que leur droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de la personne. En particulier, le CJLC a réagi activement aux fermetures et restrictions sévères imposées par les gouvernements dans le cadre de la COVID-19, qui ont empêché les Canadiens de se réunir, de pratiquer leur culte, de s’associer, de travailler, de voyager et de se rassembler pacifiquement.
Toute l’équipe du CJLC reste fermement engagée dans la défense des libertés constitutionnelles des Canadiens.