Déclaration sur la décision du Barreau de l’Alberta

John Carpay (Courtesy of John Carpay)
John Carpay (Courtesy of John Carpay)

Déclaration sur la décision du Barreau de l’Alberta

John Carpay (Courtesy of John Carpay)
John Carpay (Courtesy of John Carpay)

La décision rendue le 2 septembre 2025 par le Barreau de l’Alberta de radier John Carpay constitue un abus de procédure vindicatif. 

En 2021, le Barreau de l’Alberta avait expressément délégué les procédures disciplinaires visant M. Carpay au Barreau du Manitoba, à propos d’une affaire liée à une surveillance de responsables gouvernementaux, dont un juge manitobain. Cette surveillance, effectuée en juin 2021, n’avait qu’un seul but : répondre à une question de politique publique légitime, à savoir si les politiciens et les juges respectaient eux-mêmes les restrictions sanitaires sévères qu’ils imposaient aux citoyens.

M. Carpay a reconnu que l’inclusion d’un juge dans la surveillance était une erreur. Il s’en est excusé publiquement en juillet 2021.

En août 2021, le Barreau de l’Alberta a affirmé sans ambiguïté qu’il déléguait l’affaire au Barreau du Manitoba, qu’il fermait son dossier et qu’il n’interviendrait plus. 

Les procédures disciplinaires au Manitoba ont pris fin en août 2023 : M. Carpay a été condamné à payer 5 000 $ et frappé d’une interdiction permanente d’exercer dans cette province. 

En octobre 2023, les procureurs de la Couronne manitobaine ont suspendu toutes les accusations criminelles, reconnaissant que M. Carpay n’était coupable d’aucun crime. 

En décembre 2023, il a soumis sa lettre de démission au Barreau de l’Alberta. Or, celui-ci a refusé de l’accepter et a engagé de nouvelles procédures disciplinaires contre lui, pour les mêmes faits déjà jugés et sanctionnés au Manitoba. 

L’audience devant le Barreau de l’Alberta n’a eu lieu que le 28 mai 2025 — près de quatre ans après les événements. 

La décision de refuser la démission de M. Carpay et d’ouvrir un nouveau dossier disciplinaire après avoir délégué l’affaire constitue un abus de procédure mesquin et vindicatif. 

Rappelons que M. Carpay n’exerce plus le droit depuis des années : sa dernière comparution au tribunal pour un client remonte à 2015. Le Centre juridique pour les libertés constitutionnelles ne compte d’ailleurs aucun avocat salarié : tout le travail juridique est confié à des juristes externes. 

La décision d’aujourd’hui n’a donc aucun impact sur l’engagement de John Carpay ni sur les activités essentielles du CJLC, qui continue de défendre les droits et libertés constitutionnels de tous les Canadiens. 

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