NANAIMO, C.-B: Le Centre juridique pour les libertés constitutionnelles (CJLC) annonce qu’une plainte a été déposée auprès du British Columbia Human Rights Tribunal au nom de Bryony Dixon. La plainte soutient que la commission scolaire du district no 68 (Nanaimo-Ladysmith et environs, sur l’île de Vancouver) a fait preuve de discrimination envers Mme Dixon en l’excluant de son programme d’accueil familial (Homestay) en raison de ses opinions politiques.
Le programme Homestay du district place des élèves étrangers dans des familles locales pendant leurs études. Mme Dixon avait accueilli avec succès une étudiante au cours de l’année 2023-2024. Mais lorsqu’un autre élève a demandé à loger chez elle, sa demande de renouvellement est restée sans réponse.
En décembre 2024, Mme Dixon a soumis une demande d’accès à l’information afin de comprendre les motifs de son exclusion. Les documents obtenus ont révélé des courriels internes dans lesquels des responsables du district mentionnaient ses activités politiques pour justifier son rejet.
Mme Dixon milite pour les droits fondés sur le sexe et critique ouvertement le programme scolaire SOGI (Sexual Orientation and Gender Identity). Elle a également organisé et participé à des conférences publiques pour exposer son point de vue et favoriser un débat ouvert sur ces questions.
L’avocat constitutionnaliste Hatim Kheir déclare: « Les écoles publiques ne devraient pas prendre parti sur des enjeux politiques ni exclure ceux qui ne partagent pas leur opinion. Elles existent pour servir l’ensemble du public. »
Il ajoute: « Des décisions comme celle-ci – prises en secret – découragent les parents de participer à la vie publique et au débat démocratique. »
Mme Dixon affirme: « De toute évidence, cette commission empêche les filles de se faire entendre et cherche à écarter quiconque ose défendre leurs droits. La discrimination persistante dont je suis victime prive des étudiantes du contact avec l’une des rares adultes prêtes à défendre leur sécurité, leur dignité et leur droit à l’équité. »
Le Tribunal des droits de la personne de la province déterminera maintenant s’il acceptera la plainte.
